le Glossaire

Âge de Bronze :
L’âge du bronze Danois daté par Montelius entre -1800 et -500 commence tardivement, la Scandinavie ne possédant pas les matières premières qui devaient être importées des îles Britanniques (étain) et des Alpes (cuivre), échangées certainement contre de l’ambre ou d’autres biens (fourrures, peaux et animaux ). Les témoignages de cette culture se retrouvent jusqu’en Estonie. Cette civilisation est généralement regardée comme la culture originelle des Germains. Elle marque la transition entre l’ère de la céramique cordée et la culture proto-germanique de l’âge du fer. La langue des peuples issus de cette culture est appelée proto-germanique.

Agilolfing :
Les Agilolfings ou Agilolfides sont les membres de la première dynastie des ducs bavarois bavarii. Le premier d’entre eux est le prince éponyme Agilulf le Suève. Ils régnèrent sur le duché de Bavière du VIème siècle jusqu’à la fin du VIIIème siècle. Ils se considéraient comme descendants des Mérovingiens. Plusieurs tentatives de prise de pouvoir échouèrent, notamment par les Carolingiens. La résidence des Agilolfings se trouvait à Ratisbonne.

agnat :
Dans le droit romain, l’agnat désigne le membre d’une famille appartenant au titre de descendant par les mâles d’un même pater familias ou comme enfant adopté par celui-ci. Par extension en généalogie, lorsqu’on travaille sur la lignée agnatique, cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire père, grand-père… dans les ascendants, et fils, petit-fils… dans les descendants.

antrustions :
bas-latin antrustio, mot d’origine germanique, de an en, et trust fidéli. Chez les Francs et les Mérovingiens, l’antrustion était un homme libre qui avait juré fidélité à la personne du roi et l’accompagnait notamment dans ses campagnes guerrières.

Arodingi :
La dynastie Harodingian en italien: Arodingi ou Arodi était une famille noble Lombarde éminente qui a fourni deux rois au milieu du 7ème siècle 636-653.
Les Harodingians a commencé à posséder une petite fara près de Brescia. Puis Rothari di Brescia, fils de Nandius des Arodingis, devenu duc de Brescia, il a grandi la fortune de sa famille à de grandes hauteurs. En 636, il a été élu au trône Lombard. Par son mariage avec Gundeperga des Beleos, veuve de Ariovald dei Longobardi et fille de Autharis dei Longobardi et Theodelind von Bayern, il a atteint une légitimité et une connexion à l’ancienne et illustre clan des Lethings et les familles Agilolfing. En effet, Gundeperga des Beleos suite à la disparition de son mari, on lui a donné l’occasion de choisir un nouveau mari pour régner sur les Lombards. Catholique elle-même, elle a choisi le Arian mais tolérante Rothari di Brescia et ainsi changé le cours de l’Italie lombarde et ses relations papales. Jeune fils et successeur, Rodoaldo di Brescia, était le dernier Harodingian et Arian à porter la Couronne de Fer. La dynastie des Agilolfings les a remplacés.

archidiaconé :
Dans l’Église catholique, l’archidiaconé est une circonscription religieuse, subdivision d’un diocèse. Placée sous l’autorité d’un archidiacre, prêtre nommé par l’évêque pour le représenter. Dans l’ancien diocèse de Paris, on disait archidiaconat.

capitulaires :
Le capitulaire est un acte législatif de l’époque carolingienne. Il est divisé en petits chapitres nommés capitula, d’où le nom de capitulaire.
Ces lois reprenaient les décisions prises lors du Champ de mai, assemblée d’hommes libres aussi appelée plaid.

cataphractes :
La cataphracte est une sorte de broigne à écailles, inventée et portée par les peuples nomades iranophones des steppes situées près de la Mer Noire. Elles sont au moins aussi anciennes que les Scythes. Elle équipe les cavaleries lourdes des Sarmates ou des Alains, composés de cataphractaires. Les clibanari sont des cataphractaires protégeant leurs chevaux par des broignes identiques à leurs armures. Elles sont à l’origine des linothorax renforcés par des écailles de bronze, et donc, indirectement, de la Lorica squamata.

chancelier :
chargé de garder l’anneau royal avec lequel on authentifiait les actes.

cĭtĕrĭor :
qui est plus en deçà, citérieur en opposition à ultérieur ultĕrĭŏr.
Gallĭæ cĭtĕrĭor Gaule citérieure, Gaule Cisalpine.
Hispānĭa cĭtĕrĭor Espagne citérieure en deça de l’Èbre.

cognatique :
Se dit d’un mode de descendance passant aussi bien et indifféremment par les hommes que par les femmes.

les Comtes

de cujus :
Le de cujus désigne en théorie la personne à partir de laquelle on commence une généalogie, mais il/elle est en réalité le plus souvent l’individu dont on présente l’ascendance ou la descendance peu importe qu’il/elle ait été en réalité le point de départ de la recherche généalogique. Ainsi, si les représentations actuelles placent le de cujus à la racine de son arbre généalogique, il n’en a pas toujours été ainsi. Au contraire, dans de nombreuses représentations généalogiques anciennes (comme par exemples des arbres de Jessé, représentation de la généalogie biblique du Christ), le de cujus est positionné à la cime de l’arbre, en gloire..

dediticii :
Dans l’Empire romain, la dēdĭtīcĭus est l’une des trois classes de l’esclavage dans la Rome antique. L’état civil du dēdĭtīcĭus était analogue à la condition d’un peuple conquis qui n’ont pas individuellement perdent leur liberté, mais comme une communauté perdu toute existence politique à la suite d’un deditio, une capitulation sans condition. Une personne qui est devenue un sujet de l’Empire à travers une deditio (c’est à dire une personne qui était un dediticius) a été exclu de la citoyenneté universelle étendue à tous les habitants nés libres de l’empire sous le Antoniniana Constitutio.

les Dux

endogamie :
l’endogamie est observable dans les sociétés où l’on choisit son partenaire à l’intérieur du groupe non seulement social — homogamie — mais aussi géographique, professionnel, religieux, à l’exclusion des personnes touchées par un interdit. L’endogamie ne concerne jamais la famille mais pousse à un mariage préférentiel dans le clan. L’endogamie est une pratique rencontrée chez tous les peuples de la terre et qui consiste à choisir prioritairement et majoritairement son futur époux/sa future épouse à l’intérieur soit : de l’aire géographique dont on fait partie endogamie géographique; de la classe sociale à laquelle on appartient endogamie sociale; du métier que l’on exerce endogamie professionnelle; de la religion que l’on pratique endogamie religieuse.

endonymie :
L’endonymie désigne le fait qu’un groupe de personnes emploie régulièrement et couramment un certain nom pour se désigner lui-même. Ce nom est l’endonyme. Par extension, toute dénomination d’un groupe d’individus dans sa propre langue, qu’elle corresponde ou non au nom régulier, est un endonyme.

estuarien :
Un estuaire est la portion de l’embouchure d’un fleuve où l’effet de la mer ou de l’océan dans lequel il se jette est perceptible. Pour certains, il correspond à toute la portion du fleuve où l’eau est salée ou saumâtre, pour d’autres, c’est la présence de l’effet dynamique de la marée sur les eaux fluviales qui le définit. Par convention, on ne parle pas d’estuaires pour les fleuves qui se jettent dans des mers fermées qui n’ont pas de marée.

évêques :
Issu du gallo-roman EPISCU, forme raccourcie du mot latin ĕpiscŏpus, lui-même adapté du grec Eπίσκοπος / episkopos qui veut dire surveillant, c’est-à-dire modérateur, tuteur, responsable d’une organisation. C’est un ecclésiastique qui dirige un diocèse.
Avant le christianisme, le terme était utilisé pour désigner toutes sortes d’administrateurs ce mot est la meilleure traduction dans les domaines civil, financier, militaire, judiciaire. Dans l’Église luthérienne, on garde le souvenir de cette étymologie en nommant les évêques des inspecteurs ecclésiastiques.
La première attestation de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la Première lettre aux Corinthiens de Saint Clément Ier écrite aux alentours de 95.

exarchat :
L’exarchat est une organisation de certains territoires périphériques de l’Empire Byzantin, mise en place au VIème siècle pour faire face à la menace d’envahisseurs. L’exarchat est dirigé par un exarque qui concentre les pouvoirs civils et militaires. Le nom exarque vient du grec exarchos par l’intermédiaire du latin exarchus. Il est synonyme de gouverneur, d’après le verbe exarchein, diriger, gouverner. L’exarque était un haut fonctionnaire, délégué dans un territoire éloigné de la capitale, détenant simultanément les pouvoirs civil et militaire, lesquels étaient séparés dans le reste de l’empire. Cette organisation visait à réagir de façon optimale aux dangers menaçant l’Empire dans ses régions périphériques, sans avoir à attendre les ordres venus de Constantinople. Ils bénéficiaient d’un plus grand degré d’indépendance que les autres gouverneurs provinciaux. Seuls deux exarchats furent constitués, à Ravenne contre l’invasion des Lombards, et à Carthage. Les autres provinces de l’Empire Byzantin reçurent progressivement une organisation semblable, mais sous le nom de thèmes. Les exarques civils étaient de véritables Vice-Rois, à qui l’on confiait le gouvernement de plusieurs provinces tandis que les exarques ecclésiastiques étaient des délégués du patriarche de Constantinople ou du Saint-Synode, chargés de visiter les diocèses, et de surveiller la discipline et les mœurs du clergé.

exonymie :
L’exonymie est le fait qu’un groupe de personnes dénomme un autre groupe de personnes par un nom distinct du nom régulier employé par l’autre groupe pour se désigner lui-même. Ce nom est l’exonyme. Par extension, toute dénomination d’un groupe d’individus dans une langue étrangère, si elle ne correspond pas phonétiquement au nom régulier, est un exonyme.

farae :
étymologie germanique fara : bande.

fœdus :
Dans l’Empire romain, le fœdus traité d’alliance, pacte, convention, alliance ou contrat, soit fœdǔs, fœděris, substantif neutre en latin est un traité passé entre l’Empire romain et une cité ou un peuple étranger, qui prend alors le statut de cité alliée (cīvǐtās fœděrāta) ou de peuple fédéré. Le mot fœdus s’apparente probablement au mot latin fides, qui désigne la bonne foi, la parole donnée, notion extrêmement forte dans la Rome antique. Le fœdus est un instrument important de la diplomatie romaine, surtout durant la conquête de la péninsule italienne par la République romaine, et les derniers siècles de l’Empire.

francique :
Historiquement, le terme francique ou vieux bas-francique désigne la langue originelle des Francs, une langue hypothétique et reconstituée. Elle a été classée dans le groupe bas-allemand, d’où son autre nom de vieux bas-francique.
Le concept de langue francique peut-être déjà scindée en dialectes est généralement associé à celui du peuple des Francs et fait partie en tant que tel du sous-groupe linguistique dit bas-allemand, bas signifiant du nord, proche de la mer, des basses terres, puisque les historiens localisent les premiers Francs en ces lieux.
Cependant, les linguistes désignent également sous le nom de franciques, aussi bien certains dialectes bas-allemands que moyen-allemands et allemands supérieurs. Leur point commun est d’être parlés dans des régions ayant été autrefois colonisées par les Francs. On préférera donc pour décrire la langue initiale et historique le terme de vieux bas-francique.
Antérieurement à Charlemagne, les Francs s’exprimaient donc dans une langue peut-être différents dialectes que les spécialistes rattachent au groupe linguistique dit bas-allemand, auquel appartiennent également le néerlandais et le flamand, entre autres. On a cru longtemps que ce francique-là n’avait pas de forme écrite. Cependant, la découverte de l’inscription Runique de Bergakker qui daterait des années 425-450 pourrait démentir ce postulat. Il en subsiste également quelques mots et phrases, par exemple dans la Lex Salica, la Loi salique. Grégoire de Tours lui-même n’en cite que deux termes tout au plus.

Gastald :
Le Gastald latin : gastaldus ; italien gastaldo était dans le royaume lombard d’Italie un fonctionnaire responsable de la gestion économique d’une partie du domaine royal. Le Gastald était également investi des pouvoirs militaires et judiciaires. Cette fonction a survécu à la chute du royaume lombard en 774, aussi bien dans le nord de l’Italie que dans le Mezzogiorno, dans le duché lombard de Bénévent et dans la principauté lombarde de Salerne et la principauté lombarde de Capoue. Au sein du thème byzantin de Longobardie principalement peuplé de Lombards, le fonctionnaire chargé de l’administration locale générale est aussi appelée Gastald avant d’être peu à peu remplacé par les tourmarques.
Dans la République de Venise, le Gastaldo fut le plus haut dignitaire d’une scuola.
En vieux haut-allemand, le mot Gastald des racines germaniques gast « hôte » et waldan « gouverner », rattaché à l’anglo-saxon Gesteald ou encore au gotique Gastaldan, pouvait désigner une sorte de Sénéchal.

Gausi :
La dynastie Gausi ou Gausian était un clan éminent Lombard dans la seconde moitié du 6ème siècle 547-572. Ils étaient Christiens arien et en contradiction avec l’Église catholique romaine. Sous leur domination, les Lombards ont migré dans la péninsule italienne.
Le Gausi a tracé leur origine en arrière des Goths et ils étaient une famille en vue quand, en 539, la tribu passa sous la domination d’un mineur, Waltari des Lethings du clan Lethings, et un Gausian, Alduin des Gausis, a été élu son Régent. En 547, Waltari des Lethings, qui mourut jeune de causes naturelles, Alduin des Gausis réussi a assumé le manteau royal par usurpation. Le fils et successeur, Alboïn des Gausis conduisie les Lombards en Italie en 569 et mourut sans héritiers mâles en 572 ou 573. Il avait fait les Rois lombards en Rois d’Italie. Son successeur fut Kleph du clan Beleos.

hérétique :
Une hérésie du grec αἵρεσις / haíresis, choix, préférence pour une doctrine désigne généralement une doctrine ou une opinion considérée comme erronée par rapport à un dogme religieux donné. Si dans l’Antiquité on n’attachait pas de valeur péjorative à ce terme, celle-ci devint marquée au moment de la définition progressive des dogmes chrétiens, au cours des premiers siècles de notre ère. Auparavant, le mot hérésie pouvait désigner une école de pensée, le jardin d’Épicure était une telle haíresis. Dans le contexte antique, la religion étant plus rituelle que dogmatique, l’haíresis n’a pas l’aspect dramatique que revêtira l’hérésie chrétienne. En effet, l’Antiquité polythéiste sépare le mythe de la philosophie. Le monothéisme introduit la théologie, l’étude rationnelle du divin, qui englobe et transcende ces deux domaines. La théologie permet d’édicter des vérités objectives sur Dieu, les dogmes.

imperium :
Le terme latin d’Imperium commandement désigne sous la Rome antique le pouvoir suprême détenu par le roi puis attribué à certains magistrats. L’Imperium Romanum est probablement l’expression latine la plus connue où le mot imperium est utilisé dans le sens d’un territoire, l’Empire romain, une partie du monde sur laquelle Rome régnait.
Sous l’Empire, l’empereur est détenteur de l’Imperium majus, pouvoir suprême.L’Impérium est une vertu distinguant une personne de la foule. Ce n’est ni une fonction ni une charge; c’est une sorte de pouvoir qui sacre une personne hors du commun Auguste en fut revêtu.

Implexe :
En généalogie, on dit qu’il y a implexe quand, dans un arbre généalogique « théorique » comportant deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents, etc., un ancêtre apparaît plusieurs fois.
La différence entre le nombre théorique et le nombre réel d’ancêtres s’explique par le fait que des doublons des implexes apparaissent toujours dans l’arbre d’ascendance de tout un chacun, et ce d’autant plus vite qu’il y a des mariages entre personnes apparentées à un degré proche. Ce type d’union consanguine est accentué en partie par les phénomènes d’endogamie qui poussaient et poussent toujours les membres de la société à trouver un conjoint au sein de la même communauté que ce soit géographique, sociale, parentale, professionnelle, confessionnelle. Il est faux de dire que cette endogamie impliquait inévitablement des tares génétiques.
On peut calculer le taux d’implexe pour la génération n par la formule suivante :
– taux d’implexe(n) = (nombre d’ancêtres théorique à la génération n – nombre réel) / nombre théorique
Ainsi, le taux d’implexe pour la n-ième génération est, en pourcentage, la part des 2n nœuds théoriques d’un arbre généalogique où les ancêtres sont comptés plusieurs fois. Pour le dire plus simplement : le taux d’implexe est le taux de « doublons ».
Un taux élevé indique un grand nombre de mariages entre ancêtres apparentés. Plus on remonte dans les générations, plus ce taux augmente. Par exemple, les enfants d’un mariage entre cousins germains ont un taux d’implexe d’au moins 25 % pour les générations d’avant les grands-parents, car ces enfants n’ont que six arrière-grands-parents sur les huit « théoriques », ce qui fait un taux de doublons au moins égal à (8-6) / 8 = 0,25 soit 25 %.

isthme :
Un isthme est une étroite bande de terre séparant deux mers ou deux golfes et réunissant deux grandes étendues de terre. Isthme se prononce « IS-me » où th est muet.

khagan :
Khagan ou grand khan en turc : kağan; en mongol : хаган; en chinois : 可汗; en pinyin : kèhán est un titre équivalent à celui d’Empereur dans les langues mongole et turque. Le titre est porté par celui qui dirige un khaganat Empire, plus grand qu’un khanat. Khagan peut également être traduit par khan des khans, terme signifiant roi des rois.

lacustre :
Du latin lacustris provenant du terme lacus signifiant lac est un terme appartenant au vocabulaire de l’archéologie ou de l’ethnographie désignant des constructions d’âges divers situées en bord d’un lac ou d’un cours d’eau.

lètes :
Le terme de Lètes serait issu d’une racine germanique lǣt signifiant laissés, c’est-à-dire ceux qu’on a laissé vivre. Le terme latin Latus, pluriel Laeti est attesté pour la première fois en 297 après des représailles contre un raid alaman, mais le statut existait déjà avant. Il correspond en effet dans le droit romain à la condition de déditice, la privation de tout droit civique, qui place directement sous le pouvoir de l’empereur. Les barbares soumis étaient désarmés et déplacés de force vers les terres de l’empire, qu’ils devaient défricher et/ou cultiver. Les hommes étaient en outre astreints au service militaire obligatoire, devenant ainsi des sujets de l’empire, mais placés directement sous domination militaire, contrairement aux Gallo-romains qui pouvaient recourir à l’administration civile. Du point de vue romain, cette manœuvre permettait de revaloriser les terres délaissées par leurs populations traditionnelles c’est le cas en Dacie, en Pannonie et en Illyrie après 375 et de remédier aux problèmes de recrutement de l’armée tout en éloignant structurellement une menace pour le limes. Du point de vue germanique, cette condition est extrêmement infamante : le vaincu, est déplacé, forcé à devenir fermier et privé de ses armes, qui étaient la marque de son statut d’homme dans la tradition gauloise ou germanique. Lors du service militaire, les jeunes hommes étaient tondus les cheveux longs étaient aussi une marque de liberté… et de noblesse dans la Gaule chevelue.

les Lethings :
Les Lethings en italien: Letingi étaient une dynastie de roi Lombards au pouvoir durant le Vème et le VIème siècles jusqu’à 546. Ils étaient la première dynastie royale Lombarde et représentent l’accession de la domination lombarde dans l’histoire. Les Lethings ont été élus par une assemblée de guerriers. Ils ont pris leur nom dynastique de Lethuoc Lombardischen, le roi Lombard d’abord connu. Lorsque Lethuoc Lombardischen mourut et fut remplacé par son fils Hildehoc Lombardischen, les Lombards fit un pas vers la stabilité institutionnelle. Les Lethings et aussi les Lombards, erraient dans le nord de l’Europe, puis ont migré au sud du Danube et de la Pannonie. En 510, le Lething régnant, Tatto Lombardischen, a été déplacé par son neveu, Wacchon ersten Lombardischen, et par la suite jusqu’à 546 une branche cadette de la maison d’origine a statué. Sous les derniers, les Lombards devint une puissance en termes de menace pour l’Empire Byzantin à égalité avec les Ostrogoths et les Francs.
Le Lething ont été déplacés lorsque le dernier dirigeant enfant Waltari Lombardischen a été tué par son régent, Alduin des Gausis, qui a ensuite assumé le trône, inaugurant la Dynastie Gausi. La lignée Lething ne va pas mourir, Waldrade des Lethings fille de Wacchon ersten Lombardischen, épouse en 3ème noce Garibald ersten von Bayern, et une fille est née, Theodelinde des Agilolfings, qui s’est marié avec Autharis dei Longobardi et est devenu Reine des Lombards. Ses descendants étaient la dynastie bavaroise, une branche cadette de la Agilolfings, eux-mêmes francique.

le limes :
Le limes est le nom donné par les historiens modernes aux systèmes de fortifications établis le long de certaines des frontières de l’Empire romain. Le terme limes peut comporter deux significations :

  • Pour les Romains, ce terme signifie qu’il s’agit d’une barrière pour défendre l’intérieur de l’Empire romain (sens utilisé pour la première fois par Tacite au Ier siècle).
  • Le mot peut être considéré comme frontière ou limite, avec comme équivalent la Grande Muraille de Chine ou plus tard la Ligne Maginot.

Le terme peut signifier chemin ou route, c’est-à-dire la voie qui mène vers des territoires nouvellement conquis ou à conquérir, comme le limes germanique sous Auguste, qui longe la rivière Lippe. Cette frontière était gardée par plusieurs places d’auxiliaires ou de légionnaires. Le limes germanique et le limes de Rhétie a été inclus en 1987 dans la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, tout comme le mur d’Hadrien et le mur d’Antonin au Royaume-Uni.

le limes rhénan :

  • La partie du limes Rhénan et limes Rhétien s’est donc avancé vers une nouvelle position, sur une ligne Mayence-Ratisbonne. La zone triangulaire ainsi constituée au delà du Rhin et du Danube, et incluant l’actuel Bade-Wurtemberg donc l’ancien Duché de Souabe, fut appelée les Agri Decumates ou Champs Decumates. Ce glacis était hérissé de forteresses contrôlant les points stratégiques, position dominante et lieux de passage, mais les camps des légions étaient toujours situés en-deçà du Rhin et du Danube. Ces camps étaient situés dans les lieux suivants :
    • Montgotiacum (Mayence)
    • Argentoratum(Strasbourg)
    • Vindonissa (Bâle)
    • Vendelicorum (Augsbourg)
    • Castra Regina (Ratisbonne)

magister militum :
Le magister militum maître des soldats; traduit du grec strategos ou stratelates est un officier supérieur de l’armée romaine durant l’Antiquité tardive. Son nom est souvent traduit par maître de la milice ou maître des milices. À l’origine, on distinguait le magister peditum commandant de l’infanterie et le magister equitum commandant de la cavalerie. Les deux fonctions furent à l’occasion réunies et leur titulaire prit le titre de magister utriusque militiae. Le commandant des corps demeurant à la disposition de l’empereur près de la capitale fut appelé magister militum praesentales. En Orient, la fonction cessa d’exister avec la création des thèmes où le gouverneur Strategos, cumula les fonctions militaires et civiles.

maire du palais :
Pendant la période Mérovingienne, les maires du palais appelés aussi magister palatii ou major domus regiæ, étaient les plus hauts dignitaires, après les rois, des royaumes francs qui couvraient alors l’essentiel de la France, de l’Allemagne et du Benelux actuels. Il y avait autant de maires du palais qu’il y avait de royaumes avec un maire du palais pour le Royaume de Neustrie, le Royaume d’Austrasie et le Royaume de Bourgogne.
À l’origine, le maire du palais était l’intendant du roi :

  • C’est un serviteur chargé des affaires domestiques du palais.
  • Représentant des puissantes aristocraties régionales, il commande les intendants chargés de l’exploitation du domaine royal, gère la fortune du souverain et dirige le gouvernement intérieur du palais.

Leur institution n’était que pour commander dans le palais, mais leur puissance s’accrut grandement, ils devinrent bientôt ministres, et l’on vit ces ministres, sous le règne de Clotaire IIème des Francs, à la tête des armées. Le maire était tout à la fois le ministre et le général né de l’État ; ils étaient tuteurs des rois en bas âge ; on vit cependant un maire encore enfant exercer cet office sous la tutelle de sa grand-mère : ce fut Théodebald, petit-fils de Pépin de Herstal, qui fut maire du palais sous Dagobert IIIème des Francs.
L’usurpation que firent les maires d’un pouvoir sans bornes ne devint sensible qu’en 660, par la tyrannie du maire Ébroïn, ils déposaient souvent les rois, et en mettaient d’autres à leur place.
Pépin, fils de Charles Martel, lequel fut après son père maire du palais, étant parvenu à la couronne en 751, mit fin à leur fonction. Cependant, différentes dynasties de maires du palais subsistèrent mais avec moins de pouvoir. Ceux qui les ont remplacés ont été appelés grands-sénéchaux, et ensuite grands-maîtres de France ou grands-maîtres de la maison du roi.

missŭs dŏmĭnĭcus :
Les missi dominici littéralement, envoyés du seigneur, au singulier missus dominicus, plus rarement employé, Sendgraf en allemand sont un organe et une charge institués en 789 et renouvelés en 802 par le pouvoir carolingien. Les missi sont des envoyés spéciaux des souverains carolingiens qui contrôlent les représentants du pouvoir royal au niveau local. Ils permettent au souverain de hiérarchiser son administration, de centraliser le pouvoir et sont l’expression d’une idéologie proprement impériale.
Envoyés en collège de deux ou trois – et souvent plus – comptant en général au moins un comte et un évêque, ils sont dans un premier temps étrangers au district – missatica – qu’ils administrent. Des missi extraordinaires représentent l’empereur dans des circonstances spéciales et, éventuellement, en dehors de leur région d’exercice habituel.

ostĭārĭus :
La fonction d’ostĭārĭus, était l’une des plus importantes : il était responsable de la famille royale à la guerre.

pagus :
Le mot latin pagus au pluriel pagi, traduit par pays, désigne une unité territoriale gallo-romaine inférieure à celle de la civitas, puis, à l’époque médiévale, une subdivision territoriale proche du canton contemporain souvent intégrée dans un comté.

plaid :
À l’origine, un plaid en latin placitum est une cour publique ou une assemblée, à l’époque médiévale, où un souverain ou un comte le représentant, prend conseil de ses barons ou vassaux sur les affaires de son état ou de son domaine. À l’époque Carolingienne, l’Empereur puis le Roi réunissait les proceres et les praesules, c’est-à-dire ses vassaux, les comtes et les principaux évêques du royaume.
Temps fort de communication, c’est l’occasion pour le monarque de manifester son énergie dans un discours l’admotio generalis pour faire adhérer les grands du royaume à ses décisions.
Les affaires traitées étant parfois de l’ordre de la justice royale, le terme de plaid a très vite signifié une cour de justice locale les Plaids généraux, où l’on plaide son droit, et où l’on demande réparation contre un tiers, sous l’égide du comte, ou d’un seigneur.

préhistoire :
Commence avec l’apparition de l’Homme, or celle-ci est le fruit d’une lente évolution sur plusieurs centaines de milliers d’années, depuis un Hominidé indéterminé. Ce début varie selon les chercheurs en fonction des critères utilisés pour définir l’Homme, qui peuvent être anthropologiques, culturels voire philosophiques… Le genre Homo apparaît avec Homo rudolfensis -2,9 Ma puis Homo habilis -2,4 Ma, deux espèces qui ont coexisté en Afrique de l’Est. Ces deux espèces avaient adopté une locomotion bipède et produisaient probablement des outils, deux traits qui ont longtemps été considérés comme propres au genre humain. Des découvertes plus récentes ont montré que les Australopithèques qui ont précédé avaient eux aussi adopté une locomotion partiellement bipède. D’autre part, les plus anciennes industries lithiques sont contemporaines de représentants du genre Homo mais aussi de Paranthropes, formes robustes d’Australopithèques, et il est impossible de déterminer quel est l’auteur de ces industries. Selon que l’on considère que l’Homme est représenté par le seul genre Homo ou également par le genre Australopithecus, la Préhistoire débute donc respectivement il y a environ 3 Ma ou il y a environ 5 Ma.

primogéniture :
Le terme primogéniture du latin primo, premier et genitura, de gignere, engendrer désigne l’antériorité de naissance et les droits qui en découlent, en particulier en matière de succession. C’était la norme dans le système féodal au cours du Moyen Âge : l’aîné hérite de la totalité des terres afin d’éviter un morcellement du domaine, ce qui entraînerait un affaiblissement du pouvoir de la lignée.

protohistoire :
Appliquée à l’Europe occidentale, la Protohistoire au sens méthodologique a pris un sens chronologique pour désigner une période postérieure à la Préhistoire et antérieure à l’Histoire, correspondant aux âges des métaux : Âge de Bronze et Âge du Fer. Certains auteurs incluent parfois l’Âge du Cuivre ou Chalcolithique à la Protohistoire mais ce dernier est souvent rattaché à la fin de la Préhistoire.

référendaire :
Référendaire, ou chancelier, à l’époque mérovingienne, laïc chargé de vérifier les actes royaux et d’y apposer le sceau royal, chargé de superviser la rédaction et la conservation des actes officiels. Charge dans la noblesse franque.

roman :
On nomme langues romanes les langues issues du latin vulgaire, c’est-à-dire la forme de latin véhiculaire utilisée pour la communication de tous les jours.
Ces langues ont été parlées ou le sont encore dans un ensemble géographique désigné par le terme de Romania, désignant le Nord-Ouest européen de l’ancien Empire romain d’Occident. L’Empire Romain d’Orient, où les Valaques parlaient une forme de latin vulgaire mais où la langue grecque est rapidement devenue officielle en Europe et en Anatolie, tandis que la Syrie, la Palestine et l’Égypte sont passées à l’arabe après la conquête musulmane. Les mots roman(e) et Romania remontent bien sûr à des dérivés de l’adjectif latin romanus; l’on considérait en effet que leurs locuteurs utilisaient une langue issue de celle des Romains, par opposition à d’autres introduites ultérieurement dans les territoires de l’Empire, comme le francique au nord de la France, langue des Francs appartenant à la famille des langues germaniques. La première attestation du terme roman remonte au concile de Tours en 813. C’est lors de ce concile l’un des cinq réunis cette même année à l’initiative de Charlemagne qu’une distinction fut faite entre une langue de type roman et une langue germanique qualifiée de tudesque. Il s’agissait d’une forme évoluée de l’une des langues gallo-romanes, ancêtre des langues actuelles parlées sur le territoire français et nommée rustica romana lingua, ou encore roman. Ce texte, encore largement latinisé, est, dans l’état actuel des connaissances, la première source écrite romane attestée.
Le terme roman, dérivé de l’adjectif latin romanus, s’applique aujourd’hui strictement à toutes les langues issues de celles que parlaient les Romains, d’où le concept des langues romanes.
Le premier ouvrage mentionnant plusieurs langues romanes est le De Vulgari Eloquentia De l’éloquence vulgaire de Dante Alighieri XIIIème siècle, où l’on trouve les dénominations de langue d’oïl, langue d’oc et de langue de si. Il s’agit pour Dante Alighieri de proposer, pour remplacer le latin comme langue littéraire, l’une de ces trois langues, la langue d’oïl des chansons de geste, la langue d’oc des troubadours, ou un parler local, le toscan florentin, qui sera finalement à l’origine de l’italien littéraire.

scramasaxe :
Arme blanche franque et pour certains types, plurigermanique saxonne, viking, etc …. Il s’agit d’un coutelas semi-long à un tranchant long sur un côté de la lame, l’autre côté n’étant affuté qu’à son extrémité dernier tiers de la lame environ.
L’élément -sax est issu du germanique commun saχsan épée courte – vieil anglais seax, – vieux saxon et vieux haut allemand sahs, – moderne Sax ou Sachs, pluriel Saxe, qui a donné son nom aux Saxons (d’après Ptolémée) et l’élément scrama- d’un skramō balafre – néerlandais schram, – allemand Schramme, – suédois skråma, écorchure, égratignure.

sénéchal de France :
Le sénéchal de France est un grand officier du royaume de France au Moyen Âge. Le Sénéchal, siniskalk, était littéralement le doyen des serviteurs, et à l’origine, celui chargé du ravitaillement du palais. Il était désigné en latin comme dapifer écuyer tranchant.
Le Grand sénéchal, plus ancienne dignité militaire en France, était subordonné au maire du palais. La charge de grand sénéchal a été créé par Lothaire en 978 en faveur de Geoffroy Ier d’Anjou. Le grand sénéchal a alors le commandement de l’armée avec les mêmes prérogatives qu’aura plus tard le connétable. Le grand sénéchal était assisté par des sénéchaux de France. Avant cette date, le grand sénéchal avait les mêmes fonctions que celles de grand maître d’hôtel. À l’origine, cette charge était liée à la maison d’Anjou. Le comte d’Anjou avait le droit de commander les armées du roi en son absence et de diriger les officiers de la maison du roi.

Synode :
Le terme synode vient du grec ancien σύνοδος composé de σύν, qui signifie ensemble, et de ὀδός provenant du dialecte attique, qui signifie seuil de la maison en grec ancien οὐδός, oudos. Le mot synode désigne littéralement le fait de franchir le même seuil, de demeurer ensemble, donc de se réunir.
Le mot synode désigne dans le christianisme une réunion, une assemblée délibérative d’Ecclésiastiques. Les termes synode n’est à l’origine que le doublet d’origine grecque du mot français concile qui désigne une assemblée d’Évêques. On ne le trouve que dans les traductions de textes grecs qui cherchent à souligner les différences entre les usages orientaux et les usages occidentaux. La langue française utilise en fait le mot concile pour désigner les assemblées d’Évêques, qu’elles soient locales ou œcuméniques. Ainsi toutes les assemblées d’Évêques de l’Église antique ou médiévale sont appelées conciles en français.
Le Ier synode connu fut celui convoqué par Victor Ier à Rome en 190 pour la fixation de la date de Pâques, célébrée un dimanche. Dès le IIIème siècle après J.-C., on voit apparaître des conciles convoqués pour régler des crises ou des conflits locaux, tels que la question des lapsi. Ils peuvent être célébrés à tous les niveaux : local, régional, provincial. L’objectif est toujours, au-delà des circonstances précises de la réunion, de conforter et d’harmoniser la foi d’une Église particulière.
À l’époque de la réforme grégorienne, les papes élargirent la portée et la composition des synodes. Pour distinguer les assemblées extraordinaires et générales ou encore universelles des synodes locaux, le terme de « synode général » fut réservé aux conciles convoqués ou présidés par le pape4.

tanistry :
La tanistry est une loi de succession coutumière qui fut pratiquée sous une forme ou sous une autre par certains groupes. Suivant cette coutume, le successeur d’un roi ou d’un chef de clan doit être choisi parmi sa parenté, mais de préférence parmi des collatéraux frères, cousins, neveux plutôt que parmi ses descendants directs. Le successeur est en général choisi du vivant du chef précédent et est alors appelé tanist. La loi précise généralement que le tanist scot tànaise, ne doit souffrir d’aucune infirmité mentale ou physique, et qu’il doit être reconnu comme le plus méritant parmi les candidats. Suivant les cas, il est choisi par le roi précédent lui-même ou par un conseil des anciens, des chefs et des princes.

toponymie :
Grec tópos, τόπος, le lieu et ónoma, ὄνομα, le nom est la science qui étudie les noms de lieux, ou toponymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés. Avec l’anthroponymie (étude des noms de personnes), elle est l’une des deux branches principales de l’onomastique (étude des noms propres), elle-même branche de la linguistique.
Outre l’étude des noms de lieux habités villes, bourgs, villages, hameaux et écarts ou non habités lieux-dits, la toponymie étudie également les noms liés au relief oronymes, aux cours d’eau hydronymes, aux voies de communication odonymes, ou hodonymes, ainsi qu’à des domaines plus restreints, comme des noms de villas ou d’hôtels, par exemple microtoponymes.

tudesque :
Ce mot germanique a été adapté en latin médiéval on pense notamment au texte écrit en teudisca lingua, opposée à la romana lingua, des Serments de Strasbourg (en 842) – et dans les langues romanes.
L’italien utilise aujourd’hui tedesco au sens d’allemand dans ses principales acceptions françaises actuelles. Tedesco, masculin singulier, devient tedesca au féminin singulier et tedeschi / tedesche au pluriel masculin / féminin respectivement.
Le français utilise les dérivés variés qui recouvrent des réalités distinctes : thiois ou tiois, hérité de l’ancien français ancien féminin t(h)iesche, substantif Thieux : Allemand, qui s’est restreint aujourd’hui à un sens surtout linguistique ; et tudesque, emprunté à l’italien1. Le suffixe -ois / ancien féminin -esche est lui-aussi emprunté au germanique et servait essentiellement à créer des adjectifs de nationalité : anglois (anglais); irois (irlandais); e(s)painois (espagnol); danois; suédois; etc. Certains se sont conservés, d’autres ont été remplacés par le suffixe -ais d’origine latine (-ense).
D’autres indications linguistiques permettent d’apparenter tudesque et teuton.
La désignation langue tudesque désigne parfois l’ancien francique vieux bas-allemand et le vieux haut-allemand.

ultĕrĭŏr :
qui est au-delà, de l’autre côté, ultérieur en opposition à citérieur cĭtĕrĭor ultĕrĭŏr.
Gallĭæ ultĕrĭŏr Gaule ultérieure, Gaule transalpine.
Hispānĭa ultĕrĭŏr Espagne ultérieure au-delà de l’Èbre.